Années 1980
Les bâtiments construits par Alexis Le Gall – étêtage, sanitaires sont détruits au profit d’un programme immobilier. Deux maisons sont construites et ferment l’accès de la conserverie à la grève. Côté est, la quatrième travée de l’usine, qui abritait le séchoir à vapeur, est détruite pour servir de desserte de passage à ces deux résidences. Les autres espaces sont conservés, machines et objets demeurent en place. La dispersion des collections et la destruction totale de la conserverie Le Gall sont évitées grâce au rachat du site par Jean-Philippe Chapalain, époux de la petite fille d’Alexis Le Gall.
Années 1990
Après avoir nettoyé la conserverie et remis en état de fonctionnement certaines machines, Jean-Philippe Chapalain et la famille Le Gall organisent des visites du site. Des expositions temporaires sont organisées dans le magasin à marée, vidé de son mobilier. Le succès que rencontre la conserverie lors des Journées du Patrimoine Européen encourage le propriétaire à mettre en place une action de préservation et de valorisation du site à plus long terme.
Années 2000
Jean-Philippe Chapalain lance une procédure de reconnaissance de la conserverie comme patrimoine national auprès de l’Etat par le biais du Ministère de la Culture.
En 2001
(5 septembre) : premier courrier de Jean-Philippe Chapalain à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de Bretagne.
En 2014
Inscription de l’usine, de ses machines et outils au titre des Monuments Historiques.