Chenilles processionnaires : moyens de lutte

D’origine méditerranéenne, la chenille processionnaire du pin (forme larvaire du papillon de nuit Thaumetopoea pityocampa) est la larve d’un papillon de nuit qui, avec le réchauffement climatique, progresse et prolifère sur le territoire de la communauté de communes.

Il s’agit d’une espèce défoliatrice qui s’attaque aux pins (dans une moindre mesure aux cèdres, mais pas aux autres espèces) et conduit à leur affaiblissement.

En raison son caractère extrêmement urticant dus aux poils microscopiques en forme de harpons, qu’elle relâche dans l’air et qui contiennent une protéine toxique, elle présente un enjeu sanitaire pour les promeneurs et leurs animaux (voir document associé : FDGDON-Processionnaires du pin).

L’Arrêté municipal n°2011-075 impose aux propriétaires ou locataires de biens immobiliers de supprimer les cocons élaborés par les chenilles processionnaires du pin soit par produit approprié homologué, soit mécaniquement ou par piégeage avec incinération pu tout autre moyen adapté.

Il existe aujourd’hui des méthodes pour s’en prémunir et l’éradiquer dès son apparition : ces moyens de lutte et de régulation sont variés et complémentaires, puisqu’ils agissent chacun sur différents stades de développement de la chenille, tout au long de la saison.

 

1/ Coupe des branches infestées et incinération des nids

Quand : de novembre à mars

Qui : par un professionnel équipé (Contacter des paysagistes ou les entreprises qui s’occupent des frelons asiatiques, certaines proposent cette prestation de destruction des nids de chenilles).

Comment : coupe des branches sur lesquelles se trouve les nids puis incinération des nids (vérifier que le prestataire ait bien un moyen d’incinérer les nids, et qu’il se protège bien lors de l’intervention).

Combien ça coûte : variable suivant l’entreprise

Efficacité : bonne mais localisée

Qui paye : propriétaire

Note : si un pin infesté est isolé et en mauvais état il peut être plus intéressant de l’abattre complètement.

 

2/ Eco pièges

Quand : de novembre à mai

Qui : particuliers / collectivités

Comment : l’écopiège se pose sur les troncs d’arbres infestés. Plutôt des arbres proches de zones sensibles (jardins, écoles…) et si les arbres infestés sont peu nombreux.

Efficacité : bonne mais localisée

Combien ça coûte : environ de 25 à 55 euros par piège + temps d’installation

Qui paye : propriétaire

 

3/ Pièges à phéromones

Quand : de juillet à septembre

Qui : particuliers

Comment : pièges posés dans les jardins

Efficacité : faible

Combien ça coûte : environ 35 euros le piège

Qui paye : propriétaire

 

4/ Traitement biologique (Bacillus thuringiensis),

Quand : septembre à novembre

Qui : les collectivités ayant de grandes zones infestées et souhaitant agir. Réalisation par la FDGDON.

Comment : sur de grandes surfaces de pins infestés dans des zones sensibles (parc, écoles…), pulvérisation du produit sur les nids.

Combien ça coûte : voir avec la FDGDON

Efficacité : bonne mais localisée

Qui paye : propriétaire

 

5/ Installation de nichoirs pour mésanges

Il est possible aussi d’inciter les particuliers à installer des nichoirs pour mésanges dans leurs jardins. Celles-ci sont des prédateurs efficaces des chenilles de processionnaires du pin.

6/ Varier les boisements

Favoriser la plantation et le développement d’autres essences que le pin dans les jardins et boisements.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×